Matisse Henri, La Japonaise à Collioure, 1905


courant :fauve, fauvisme|
couleur :multicolore|
genre :peinture|
style :figuration|
medium :huile, crayon|
collection :MOMA New York|
pays :France|
thème :portrait|
composante plastique :touche, réserve|
——————————————

Rechercher des œuvres


Une réponse à “Matisse Henri, La Japonaise à Collioure, 1905”

  1. La Japonaise à Collioure » (1905) de Henri Matisse est une œuvre fascinante qui s’inscrit dans la période fauviste, marquée par des couleurs vives et expressives, appliquées de manière brute et directe. Le tableau représente une femme dans un kimono aux motifs floraux, baignée dans un environnement lumineux. Matisse exploite ici l’exotisme, la lumière du Sud, et surtout, les couleurs pour traduire une sensation plus qu’une réalité objective.
    Le choix de couleurs comme l’ocre, le rouge et le doré dans mon précédent travail pourrait ainsi trouver un parallèle avec la manière dont Matisse utilise la couleur pour évoquer une ambiance et une énergie.

    Matisse parvient à donner une forme plastique à des concepts abstraits tels que l’atmosphère, le caractère d’une scène, un peu comme je l’ai fait avec la musique. Il peint des moments d’harmonie, de contraste et de rythme. Le vide, dans mon prochain travail, pourrait être vu comme une note silencieuse dans une composition musicale, un espace entre les sons, où la couleur fait vibrer le reste.

    La femme, est au centre de l’œuvre. Elle porte un kimono traditionnel japonais aux couleurs éclatantes et aux motifs floraux. Le vêtement est un élément décoratif majeur du tableau, avec ses motifs stylisés et ses formes épurées qui rappellent les estampes.
    Son visage est peint avec des traits simplifiés, avec une couleur pâle qui contraste avec les tons plus saturés autour d’elle, créant une forme d’éclat lumineux sur la figure.
    L’arrière-plan est traité de manière plus libre, avec des aplats de couleur et des formes simplifiées qui évoquent la lumière méditerranéenne du sud de la France, où Matisse travaillait à l’époque, à Collioure. Le fond semble fusionner avec le personnage, créant un ensemble harmonieux où les frontières entre la figure et le décor sont floues.
    Comme dans mon propre travail où j’explore la musique à travers des galaxies et des cercles concentriques, Matisse utilise des couleurs saturées et contrastées pour donner une sensation presque sonore à son œuvre. Les teintes vives et l’application en aplats rappellent l’idée de rythme, de vibration et d’harmonie, en soit des concepts associés a la musique ,
    J’ai fait le choix d’essayer d’explorer le vide et la réserve
    Pour mon futur travail, je pourrais donc combiner l’approche de Matisse avec ma propre vision en utilisant le vide comme une composante active qui met en valeur les éclats de couleur ainsi que la réserve, comme des pauses dans une composition vivante. Matisse montre que l’on peut utiliser la couleur de manière presque musicale et descriptive, tout en laissant des espaces vides pour faire chanter encore plus fort les zones colorées.

    Dans « La Japonaise à Collioure » , Matisse met en valeur en lumière la réserve en laissant des zones pour faire apparaître les motifs des vêtements et du paysage
    Pour mon futur travail, je pourrais utiliser cette approche en laissant volontairement des zones non peintes ou partiellement esquissées, permettant au vide de dialoguer avec des couleurs intenses. Cela renforcerait l’impact des éléments colorés, tout en introduisant des espaces de repos.
    J’ai hésité avec une sérigraphie mais je trouvais plus pertinent l’usage de la couleur dans mon travail.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *