L’écrivain Annelise Heurtier et les Arts plastiques
Annelise Heurtier a présenté le jeudi 6 octobre 2016 ses livres aux lycéens plasticiens
Le CDI possède des ouvrages de cette écrivain dont le fameux Sweet Sixteen, qui avait été retenu en 2015 pour le Prix des Incorruptibles,
sélection 3e/2nde et le récit Refuges, qu’elle dédicace au salon des livres des Rendez-vous de l’Histoire cette année.
Comment une œuvre s’affranchit-elle du récit journalistique ?
Cette rencontre a permis de renforcer ce que nombre d’entre nous pressentait déjà. Les Arts plastiques ne sont pas détachés du monde
qui les entoure. Ils offrent un regard focalisant sur les arts et la culture en général et sont un reflet des états d’âme de notre
société comme des individus qui la composent, entretenant un dialogue sensible entre le collectif et l’individuel.
En écho avec ces Rendez-vous, les Terminales Arts plastiques travaillent actuellement sur un habit-abri, refuge transportable,
objet unique entre vêtement bizarre, accessoire de sécurité, architecture individuelle transportable…
Comme le livre Refuges s’interroge aussi sur ce qui nous reste et protège après un départ, l’idée nous est donc venue d’inviter Annelise
Heurtier afin de confronter nos pratiques et de les interroger au regard de l’actualité.
Plusieurs types de questions se sont posés
Quelle distance y a-t-il entre le réel et sa transcription ?
Quid du voyeurisme, du trash ?
Quel est le poids du témoignage personnel, du « je », y compris dans la fiction ?
Quels rapports entre images et texte (Annelise Heurtier travaille souvent avec des illustrateurs, voir les photos) ?
Le poids des couvertures, avec l’exemple de deux éditions du même livre dont l’une, avec un portrait caricaturé de dominante verte,
a nettement moins bien marché, ou bien les éditions coréennes de ces livres qui ont leur visuel entièrement remanié ?
L’image est-elle illustrative ou crée-t-elle un contrepoint ?
Quelle forme prend-elle ? Techniques traditionnelles, avec des opérations manuelles qui vont jusqu’à la broderie sur papier ou dernier cri,
comme la réalisation d’images vectorielles, pour un livre « girly » (je cite l’auteur) ?
Quelles rémunérations, quelle insertion professionnelle, comment choisir le couple écrivain/plasticien pour un éditeur ?
Et questions diverses...
L'empreinte sociétale